Prendre soin de ma santé et de celle de mes proches.

« AprĂšs le confinement, ma santĂ© sera encore plus primordiale : marcher, bouger, manger Ă©quilibrĂ© et se protĂ©ger (distanciation sociale, geste barriĂšre, 
). Acheter local est aussi un bon remĂšde pour une bonne santĂ©. Pour autant, un petit rhume sans fiĂšvre ne me fera pas aller chez le mĂ©decin : laissons le corps se dĂ©fendre. » Observatoire FreeThinking des Classes Moyennes

La crise sanitaire a provoquĂ© un double effet sur la façon dont beaucoup de ces Français qui ont dialoguĂ© avec Freethinking ces 9 derniers mois apprĂ©hendent le sujet de leur santĂ©. D’abord, un effet de rĂ©vĂ©lation : face au virus, Ă  la puissance et Ă  l’imprĂ©visibilitĂ© de la Nature, ils disent prendre conscience de leur fragilitĂ©. Personne n’a de totem d’immunitĂ©, le virus ne respecte aucune frontiĂšre, ni gĂ©ographique ni sociale, et s’invite dans tous les foyers. Ensuite, un effet d’apprentissage : quand les restrictions ralentissent le temps et changent les habitudes, elles ouvrent la voie Ă  de nouveaux rĂ©flexes, Ă  de nouvelles attitudes et Ă  de nouveaux comportements faisant plus de place au bien-ĂȘtre physique et mental. Les Français y ont pris goĂ»t et souhaitent les prolonger dans le monde qui vient, mĂȘme si des compromis sont parfois indispensables.

Apprendre, mais rester en contrĂŽle.

RĂ©vĂ©lation de sa vulnĂ©rabilitĂ©, apprentissage de nouveaux comportements sanitaires
 Pour autant, les nouveaux rĂ©flexes acquis n’entraĂźnent pas une transformation profonde de la relation Ă  sa santé : l’idĂ©e et l’objectif principal restent d’ĂȘtre, au maximum, en contrĂŽle ». La crainte du virus et la volontĂ© de s’en prĂ©munir ne signifient pas une plus grande dĂ©lĂ©gation de sa santĂ© au corps mĂ©dical. Il ne s’agit pas de mĂ©fiance Ă  son Ă©gard, mais davantage d’une volontĂ© d’autonomie et de maĂźtrise qui reste dominante : ma santĂ©, c’est d’abord mon affaire, covid ou non. L’évolution des esprits sur la question du vaccin est rĂ©vĂ©latrice de cet Ă©tat d’esprit, avec une grande prudence il y a un mois (Ă  ne pas confondre avec une attitude « antivax » qui reste trĂšs minoritaire dans notre communautĂ©), une forte demande d’information, qui n’empĂȘche pas une adhĂ©sion croissante aujourd’hui Ă  ce qui apparaĂźt comme la seule solution raisonnable.

PrĂŽner l’expĂ©rience zĂ©ro risque, en attendant le retour Ă  la vie d’avant.

Tant que le virus sera lĂ , leur volontĂ© est de ne pas transiger avec les gestes barriĂšres. En se lavant rĂ©guliĂšrement les mains, en systĂ©matisant le port du masque, en changeant ses façons de se saluer, en veillant Ă  la distanciation physique. Mais aussi, en cherchant Ă  Ă©viter les contacts et les interactions avec les autres. Les Français des classes moyennes se sont ainsi fortement appuyĂ©s sur le web pour rĂ©aliser leur dĂ©marches financiĂšres et administratives et continuer Ă  consommer en toute sĂ©curitĂ© ; des pratiques qu’ils valorisent aujourd’hui et qui renforcent dĂ©sormais leurs exigences en matiĂšre d’expĂ©rience utilisateur. La santĂ©, ce n’est pas que le physique, c’est aussi le digital.

Vivre Ă  l’abri et Ă  distance du virus, c’est Ă©galement opter pour une certaine forme de dĂ©mobilité : bouger moins souvent, moins loin en privilĂ©giant le kilomĂštre 0, le tĂ©lĂ©travail et les activitĂ©s Ă  proximitĂ© du domicile ; en Ă©vitant la foule des transports en commun
 La dĂ©mobilitĂ©, c’est peut-ĂȘtre indispensable pour sauver la planĂšte, ça l’est d’abord pour prĂ©server sa propre intĂ©gritĂ© physique.

C’est aussi concĂ©der une rĂ©traction des interactions sociales avec un recentrage sur ses proches et une limitation des rĂ©unions familiales. Ces choix sont parfois effectuĂ©s Ă  contre cƓur, ces sacrifices sont souvent douloureux – Ă  l’image de ceux rĂ©alisĂ©s Ă  NoĂ«l oĂč ils ont souvent drastiquement rĂ©duit la voilure de la fĂȘte – ; nĂ©anmoins, pour la grande majoritĂ© de ces Français, ils n’obĂšrent pas leur volontĂ© de maintenir le cap, tant les efforts consentis depuis maintenant presque un an mĂ©ritent d’ĂȘtre prĂ©servĂ©s prĂ©cieusement. MĂȘme si pour certains, l’épreuve et le sentiment d’isolement sont vĂ©cus avec un stress intense
 ParticuliĂšrement aux deux extrĂ©mitĂ©s de l’existence : se faire voler sa jeunesse c’est dur, se faire voler sa vieillesse, c’est parfois irrĂ©parable.

Prendre le temps de vivre mieux, en se projetant dans la vie d’aprùs.

Prendre le temps de vivre mieux, c’est essayer de garder les bons rĂ©flexes de la crise qui ont produit des rĂ©sultats concrets pour le corps et pour l’esprit. C’est par exemple essayer de continuer Ă  privilĂ©gier les mobilitĂ©s douces, le vĂ©lo ou la marche Ă  pied Ă  la place de la voiture et des transports en commun, quand on en a les moyens – habiter au bon endroit, avoir le bon revenu


Mais c’est surtout, Ă  leurs yeux, rĂ©ussir Ă  prendre le temps de manger mieux. Les pĂ©riodes de confinement et l’instauration pour beaucoup du tĂ©lĂ©travail ont souvent dĂ©bouchĂ© sur des bĂ©nĂ©fices santĂ© presque « effortless » que les Français veulent maintenant confirmer et institutionnaliser, en gardant le contrĂŽle sur leur alimentation – le fait-maison Ă©tant l’expression de cette volontĂ©, et plus encore sous sa forme radicalisĂ©e, l’auto-production. Si ces pratiques, souvent familiales, ne peuvent pas toujours restĂ©es actionnables Ă  mesure que les contraintes d’avant reprennent le pouvoir, elles s’accompagnent d’un vrai dĂ©sir de « garder quelque chose » de la pĂ©riode pour l’avenir », soulignent les deux experts.

Demander plus aux entreprises.

Dans ce contexte, les attentes vis-Ă -vis des marques et des entreprises sont fortes. Parce qu’elles ont d’abord la responsabilité de maintenir le risque santĂ© Ă  son plus faible niveau. D’abord en accompagnant les consommateurs dans leur volontĂ© de prolonger les bonnes pratiques du confinement et notamment de maintenir une consommation 0 dĂ©faut (naturalitĂ©, sĂ©curitĂ©, transparence, proximitĂ©), d’abord bien sĂ»r dans leur alimentation, particuliĂšrement sous surveillance puisqu’elle touche directement au corps, mais au-delĂ  dans tous les domaines, y compris serviciels. En protĂ©geant efficacement de toute exposition au virus tout en proposant une expĂ©rience de marque qui ne soit pas en mode dĂ©gradĂ©.

Mais aussi en les protĂ©geant en tant que salariĂ©s au sein des entreprises. La barre a Ă©tĂ© placĂ©e haut, en 2020, elle va le rester en 2021. Ce sont de nouveaux standards qui se sont mis en place, par la force des choses, autant que de nouvelles habitudes. Des questions jamais posĂ©es en ces termes jusque-lĂ  ont fait irruption dans leur vie – faire ses courses, aller au travail, cela peut-il rendre malade ? Ces questions s’estomperont bien sĂ»r, mais le changement de regard qu’elles auront induit restera.

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Comme un pense-bĂȘte pour une nouvelle Ă©poque : voici les 10 grandes rĂ©solutions pour 2021 exprimĂ©es par les Français des classes moyennes sur notre plateforme conversationnelle durant cette annĂ©e 2020 peu ordinaire.

1. Garder la bonne habitude de consommer détox.
2. Soutenir mes petits commerçants.
3. Plus que jamais, prendre soin de ma santé et de celle de mes proches, dans chacun de mes actes quotidiens.
4. Un jour, arriver au 0 déchet.
5. Redécouvrir les petits bonheurs de la vie normale.
6. Consommer patriote (dans la mesure de mes moyens).
7. Apprendre Ă  me dĂ©brouiller seul et Ă  faire moi-mĂȘme ce que je peux.
8. Voir plus loin que les Ă©tiquettes.
9. Faire confiance Ă  la jeunesse.
10. Penser aux autres.

 

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